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Quelques jours avec Lune - par Mamou

lundi 12 mai 2008, par Mélanie Gete

(si, si, ce blog est encore maintenu, contrairement aux apparences...)

Nous avons profité du viaduc 8 mai / Ascension - Pentecôte pour nous faire un week-end de 5 jours dans le grand Nord.

Au programme : Lille, Londres, Dunkerque.

Et les deux jours à Londres étaient prévus... en amoureux. Lune étant gardée pour la première fois (pour une seule nuit, faut pas trop m’en demander) par sa grand’mère. Qui l’a gâtée comme pas permis d’ailleurs, a pris quelques photos, et à qui j’ai demandé de raconter sa version de ce week-end. Je lui laisse donc la parole...

Ça relève du miracle !

Je ne sais pas comment Guillaume a procédé, s’il a drogué le jus de fruits de Mélanie ou s’il s’est procuré mon casier judiciaire vierge de toute condamnation pour mauvais traitement à enfants, toujours est-il qu’il a réussi à la convaincre de me confier Lune pendant deux jours, le temps d’une escapade londonienne en amoureux.

Mélanie m’a quand même envoyé par mail les cinq pages de recommandations indispensables à la boubourse que je suis ;0))

Lors d’une vidéo conférence préalable, j’ai fait à Lune plusieurs propositions d’occupations qui ont toutes reçu son agrément.

Nous commençons jeudi après-midi, pendant que papa et maman se reposent du trajet en voiture sous le cagnard, en faisant un saut au zoo.

9 stations de métro et 3 arrêts de bus suffisent pour nous y amener.

Evidemment, le petit train de l’entrée est trop tentant, voilà Lune partie pour un tour :


Ensuite, nous partons à la rencontre des animaux.

Houlà, est-ce une vraie grenouille que nous croisons là ?

Le temps est estival, il y a donc un monde fou !

Nous croisons même un « sculpteur » de ballons et prenons place dans la file d’attente pour obtenir une de ses créations.

Lorsque vient son tour, Lune s’entend demander : « Que veut la princesse ? » (physionomiste le jeune homme…)
- Un singe
- Désolé, je ne sais pas faire les singes, tu as le choix entre un éléphant, une girafe, un chien, un lapin ou une souris

Je glisse dans le creux de l’oreille de Lune que nous reviendrons demain quand il saura faire des singes, donc, elle le prévient :

-  Vous allez apprendre à faire des singes et je reviendra demain !
-  Je ne serai pas là demain, tu veux quoi aujourd’hui ?
-  Euh… une souris !!!

Et nous reprenons la visite en compagnie d’une souris jaune.

Hélas, par cette chaleur étouffante, les animaux ne sont guère enclins à parader devant le public.

Nous en sommes réduites à stationner quelques minutes devant les enclos et les volières où suricates, mangoustes, zèbres, rhinocéros et autres sont avachis, endormis, écrasés de soleil.

Au sortir du parc, Lune avise le parc de loisirs de la Citadelle et me rappelle que le manège fait partie de mes propositions.

Vous ne verrez pas la photo de Lune chevauchant un pur-sang : je n’ai pas pu la prendre sur ce manège reconstituant un champ de courses - les destriers prenant les différentes allures du pas, du trot et du galop sur un rail – parce qu’il était plus prudent que je l’accompagne…

Et j’ai bêtement foiré la photo dans la nacelle sur la mini grande roue en la prenant soleil de face ….

Pô grave, vous pouvez l’admirer :

Sur Pluto

En moussaillon

En cavalière

En martienne

Après avoir acheté un ballon « Mac Queen » (pour les connaisseurs de Cars), nous sommes rentrées pour raconter nos aventures à Guillaume et Mélanie.

Vendredi, lever trèèèèès matinal, maman n’a pas pu s’empêcher de faire un bisou à sa fille avant d’embarquer sur l’Eurostar à destination de la perfide Albion !

Nous en profitons pour faire quelques courses, des bouquins au Furet du Nord et des petits gâteaux parce que ce midi, quatre camarades de classe de tante Sophie viennent déjeuner avec nous…

D’ailleurs, en rentrant, nous rencontrons Sophie et une de ses copines.

Là, j’ai eu droit à un mot de Lune trop craquant :

Sophie lui ayant dit que j’avais cent ans, j’ai rectifié en lui donnant mon âge véritable et en lui précisant que dans la tête j’en avais moins, et là elle m’a répondu : "Moi, dans ma tête, je n’ai que mon père et ma mère..."

À fondre, non ?

Après le déjeuner, le soleil étant toujours de la partie, nous partons goûter au lac du Canteleu.

Chemin faisant, Lune tombe en arrêt devant un héron qui fait une pause sur le parapet d’un pont

Bien entendu, le volatile prend son envol à notre approche…

Nous cheminons sous la fraîcheur des arbres puis longeons le lac avant de prendre un peu de repos sur une pelouse, Lune se restaure et se désaltère, puis se met à cueillir de jolis boutons d’or, de superbes pâquerettes et de magnifiques pissenlits pour son papa et sa maman.

C’est là qu’elle découvre qu’il est très amusant de souffler sur les pissenlits mûrs pour faire envoler les akènes.

En continuant la promenade, nous entamons une partie de cache-cache dans les buissons.

Une Lune est cachée dans ce paysage, ami lecteur, sauras-tu la découvrir ?

Gagné !!! Je l’ai trouvée ;0))

Et la promenade continue sous le soleil

Le tapis de boutons d’or lui donne envie de se rouler dedans….

Elle se précipite pour converser avec trois poneys qui nous attendent dans une pâture.

Un petit coucou à l’un d’eux…

Nous rebroussons chemin pour rentrer à la maison.

Un arbre coupé se présente à point nommé pour faire une petite pause…

… et prendre une pose rêveuse.

Au retour, nous allons chercher Sophie à son « école » et Lune accepte avec enthousiasme l’invitation de sa tante à dîner au Quick….

Quand elle rentre, elle prend son bain en compagnie des Simpsons et de quelques playmobil, il y a du monde dans la baignoire !

Après le brossage des dents, c’est la cérémonie du coucher.

Lecture de quelques pages de l’abécédaire, de Petit Ours Brun ; on entonne « Dors min p’tit Quinquin » et « Armstrong »…

Bref, tout se passe bien jusqu’à ce que j’annonce à Lune qu’il est temps de dormir… et c’est là que tout se gâte : d’un seul coup, ses beaux yeux se remplissent de larmes et d’une toute petite voix elle réclame « Maman, maman, maman… » , j’ai beau lui expliquer que papa et maman sont à Londres, qu’ils reviennent le lendemain, qu’on a encore plein de choses à faire, rien n’y fait. Pendant un quart d’heure, elle sanglote en réclamant sa mère, et les larmes qui coulent sont estampillées chagrin véritable.
Elle finit par s’endormir.

Samedi matin, quand elle m’aperçoit à son réveil, elle se cache la tête sous la couette…

Comme je lui expose le programme de la journée en terminant sur le retour de ses parents, elle se lève avec entrain.

Petit-déjeuner expédié, nous attaquons la première partie : le cinéma.

Comme d’habitude, j’arrive en avance ce qui me permet de boire un café.

Pour Lune, c’est eau et chipsters….

Dès qu’elle est assise, Lune a les yeux rivés à l’écran.

Nous sommes venues voir Horton… apparemment, elle aime beaucoup. Une seule fois elle vient s’asseoir sur mes genoux parce qu’elle a peur de la maman kangourou. (Heureusement, cette psycho-rigide s’assouplit à la fin…)

Une heure et demie durant, son attention ne s’est pas relâchée et elle me dit avoir apprécié ce dessin animé. (Je vous le conseille, il est fort bien fait.)

Elle quitte la salle et son sourire en dit long !

Sophie nous a rejointes à Lille et nous partons déjeuner au Mac Do (oui, je sais, pas diététique 2 fast food en deux jours, mais je lui avais promis que nous irions après le cinéma…).

Bref, nous nous sustentons.

Quel clown cette Sophie ! Pas vrai, Mamou ?

Comme nous sommes à Lille, Sophie a envie de faire un peu de shopping…

Pendant qu’elle est dans la cabine d’essayage, Lune me fait une démonstration de tektonic !

Même sans musique, elle a le rythme !

Le temps passe vite, et il nous faut regagner Villeneuve d’Ascq, parce que j’ai réservé pour la première séance de l’expo Vivant pour de vrai…

En attendant l’animatrice, Lune est sage comme une image.

Nous avons de la chance, en plus de Lune il n’y a que quatre enfants.

Nous avons quelques jolis moments de plaisir, comme quand Lune affirme de façon très péremptoire, que non, elle n’est pas vivante…

Pas évident d’expliquer ce concept à des enfants de 3 ans !

Après que l’animatrice a donné des pistes, les enfants font le tour de l’expo et apposent les magnets aux endroits idoines de la plaquette qui leur est confiée (Sophie est promue porte – plaquette).

Lune est fascinée par la machine qui bouge en poussant un ballon !

Là, c’est la machine qui souffle, mais Lune n’apprécie pas les odeurs (même celle de fraise Tagada…)

Ici, la machine qui change de couleur et la porte-plaquette à côté de Lune…

La mise en place du magnet requiert beaucoup d’attention.

Lune a placé tous ses magnets, l’animatrice peut venir vérifier, elle n’a commis aucune erreur !

Tout le monde se retrouve à nouveau au petit forum et les enfants confrontent leurs points de vue !

C’est mignon de les entendre, mais difficile de restituer ici les adorables énormités proférées…

En tout cas, Lune n’en démord pas : elle n’est pas vivante ;0))

Nous quittons le forum, ravies de cette séance.

Après ça, Sophie emmène Lune épuiser les tickets qu’il reste pour le manège du centre commercial.

Et puis, pendant que je prépare le repas avec son aide, iChat se met à sonner… papa et maman sont prêts pour une vidéo conférence. Et Lune, en les voyant à l’écran, en ressent subitement le manque !

« Je veux vous… » dit-elle en laissant éclater son chagrin.

Evidemment, Mélanie, catastrophée, y va de sa larme également !

La vidéo conférence lacrymale se termine sur des « au-revoir, à bientôt, bisous, bisous, à tout à l’heure », Lune se calme en dessinant pour papa et maman.

Après le repas, elle prend un bain encore plus peuplé qu’hier…

Et, honte sur moi, malgré les recommandations parentales, je lui allume la télé pour la faire patienter en attendant Mélanie et Guillaume.

Le zapping nous amène sur l’émission « Do you do you scopitone », au moment où Sheila entonne Les Rois Mages

-  Laisse ça, me dit Lune, ça m’intéresse…

No comment.

Après, comme c’est la teuf chez Mamou, je lui laisse la zapette et elle saute d’une chaîne de cartoons à l’autre jusqu’au retour de ses indignes parents bien aimés…
Je peux vous dire que le coucher est moins triste que celui d’hier.

Mamou ;o))

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